Top 10 des spots incontournables par région
Le pont de l'Artuby (Verdon) - 182m, le plus haut
Perché au cœur des Gorges du Verdon, ce pont emblématique domine la rivière Artuby depuis 1940. Sa construction en béton armé avec une arche unique de 110 mètres de portée en fait un véritable exploit architectural.
Après votre chute libre de 182 mètres, la remontée s'effectue à pied par un sentier de randonnée d'environ 30 minutes. Cette marche sportive vous offre une perspective unique sur le canyon que vous venez de survoler. Les amateurs de sensations fortes apprécieront particulièrement ce contraste entre l'adrénaline du saut et la sérénité de la remontée dans ce cadre naturel exceptionnel. Faire un saut à l'élastique au Pont de l'Artuby est une expérience inoubliable.
Le pont de Ponsonnas (Grenoble) - 103m d'adrénaline
Véritable pionnier du saut à l'élastique en Europe depuis 1988, ce site mythique surplombe les gorges du Drac à seulement 45 minutes de Grenoble dans un cadre sauvage exceptionnel, offrant une vue imprenable sur les massifs de l'Oisans, du Vercors et du Dévoluy.
La chute libre atteint 85 à 95 mètres selon votre poids, avec une vitesse de pointe proche des 100 km/h. L'équipe expérimentée vous filme automatiquement pour immortaliser ces secondes d'intense liberté.
Le viaduc de la Souleuvre (Normandie) - 61m
Situé dans le bocage normand, cet ouvrage historique conçu par Gustave Eiffel entre 1887 et 1889 accueille les amateurs de sensations fortes depuis 1990 pour réaliser un saut à l'élastique en Normandie.
Faire un saut à l'élastique au Pont de la Souleuvre commence par la traversée d'une passerelle suspendue de 140 mètres avant d'atteindre la plate-forme de saut. L'élastique composé de 960 fils de latex naturel vous garantit une remontée égale à 85% de votre chute initiale. Le site propose également la possibilité d'un touché d'eau de la rivière Souleuvre lors de votre descente.
Le viaduc de Coquilleau (Bretagne) - 50 m
Le saut à l'élastique en Bretagne offre une expérience inoubliable entre nature sauvage et paysages spectaculaires. Les sites emblématiques, comme le viaduc de Coquilleau à La Trinité-Porhoët ou celui de Pont-Neuf à Léguer, permettent de plonger au cœur d’un environnement verdoyant, typique de la région. Du haut de plus de 50 mètres, les sauteurs profitent d’une vue saisissante sur les vallées, forêts et rivières bretonnes avant de vivre l’adrénaline pure de la chute libre.
Le viaduc de Saint-Georges-le-Gaultier (Sarthe) - 45 m
Impossible de faire un saut à l'élastique en Île-de-France mais le spot le plus proche a lieu au viaduc de Saint-Georges-le-Gaultier, situé dans la Sarthe à environ deux heures de Paris. Il offre une expérience inoubliable avec un saut de 45 mètres au-dessus d’une vallée verdoyante. Le cadre naturel, la sécurité assurée par une équipe expérimentée et les sensations uniques de la chute libre en font une activité incontournable pour les amateurs d’adrénaline en quête d’émotions fortes près de la capitale.
Bien choisir son type de saut
Saut à l’élastique traditionnel
C’est la formule la plus courante et la plus connue mais elle peut se pratiquer avec de légères variantes. Les deux principales sont :
• Le Swan Dive (ou plongeon du cygne) est une plongée tête en avant, retenu par un élastique au niveau des pieds.
• Le Back Dive (ou plongeon en arrière) : présente les mêmes caractéristiques à la différence que vous sautez par l’arrière.
Saut en tandem
Pour cette variante du saut classique, vous êtes attaché à un autre participant afin de partager seconde par seconde cette expérience hors norme avec une personne de votre choix. Bien évidemment, les limites de poids habituellement requises (voir ci-dessus) s’appliquent toujours mais elles sont plus strictes pour chaque participant pris individuellement, donc il vous est demandé de vérifier particulièrement cette contrainte si vous envisagez ce type de saut.
Saut avec toucher d’eau
Le déroulé du saut est similaire à celui d’un saut classique, à la différence près que, comme le saut s’effectue au-dessus d’un cours d’eau, le participant peut descendre jusqu’à toucher le sol (qui est en l’occurrence liquide !), ce qui rend l’expérience encore plus spectaculaire. L’élastique est réglé afin que vous puissiez toucher l’eau dès la première descente. Le réglage permet de décider quelle partie du corps vous souhaitez immerger : seulement la tête ou le torse par exemple.
Saut pendulaire
Il s’adresse aux plus téméraires d’entre vous ! Appelé aussi pendulum jump ou ponting, ce saut vous garantira des sensations particulièrement fortes. Il se distingue du saut à l'élastique classique par sa trajectoire en partie semi-circulaire. En effet, comme le sauteur est accroché à une autre extrémité du viaduc que celle d’où vous sautez, si la première partie du saut reproduit les sensations d’une chute libre de haut en bas, la trajectoire s’infléchit progressivement en un mouvement circulaire qui se poursuit en une remontée par balancement souvent assez rapide (jusqu’à 100km/h !). Et le saut se termine comme une gigantesque balançoire que vous pouvez aborder la tête en bas, ou pas… Ce saut peut être fait seul ou à deux.
Tyrolienne géante
Assis sur un harnais à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, vous vous élancerez suspendu à un câble sur plusieurs centaines de mètres : un voyage dans les airs à plus de 100 km/h qui garantit un maximum de sensations !
Saut de tremplin
Extrême ! Le sauteur est équipé à la taille d’un harnais, relié de chaque côté à deux élastiques mobiles. Placé en haut du tremplin sur l’accessoire d’envolée de votre choix (vélo, pied, trampoline, luge d’été…) le ou la participant devra débuter son saut par une prise d’élan avant de déboucher sur le vide ! Le saut s’effectue retenu par les deux élastiques, puis le système se bloque et une fois stabilisé, vous êtes redescendu en tyrolienne sur le sol.
Le saviez-vous ?
Le saut à l’élastique est en réalité une version moderne d’une pratique rituelle du Vanuatu. Au sud de l’Île de Pentecôte, la communauté Saa pratique ce que l’on appelle le « Saut du Gol ». Le Gol est une construction en bois depuis laquelle les Saa se lancent dans les airs, rattachés à une simple liane. C’est un rite du passage à l’âge adulte.
Appelé aussi Bungie ou Bungee, le saut à l’élastique a été inventé par le Néo-Zélandais A. J. Hackett qui s’est inspiré du fameux saut du Gol pour créer une version grand public beaucoup plus sécurisée. Aujourd’hui, ce sont des millions de personnes qui ont osé se lancer depuis un pont, un viaduc ou des endroits encore plus extrêmes. A. J. Hackett a inventé l’élastique qui sert pour le saut. Ce sont quelques 1000 fils de latex extensibles qui sont regroupés dans un tissu qui forme l’élastique.